Tout LOST

5x13 - Some like it hoth

 

Titre original : Some like it hoth
Titre français : Parle avec eux

Première diffusion USA : 15 avril 2009
Première diffusion française : 23 septembre 2009

 

Centré sur : Miles

 

 

Synopsis : Pendant que Sawyer, Juliet et Kate tentent de cacher la disparition du jeune Ben, Miles se voit confier une mission secrète où viendra se mêler Hurley.

Avis : Retour en 1977 à Dharmaville pour se consacrer cette fois à un personnage qui n'avait encore jamais eu de centric à lui, à savoir le très sympathique Miles. Lui qu'on pensait être uniquement un personnage bon à lancer des piques aux autres, il avait quand même beaucoup à nous dévoiler en profondeur, il se révèle même plus attachant qu'avant quand on voit ce qu'il doit vivre tous les jours à Dharmaville. Ses flash-back rappellent ceux d'antan où on nous montrait sobrement quelques bribes du passé d'un personnage, à la différence qu'ici c'est plus approfondit sur des périodes de sa vie et cela lève certaines zones d'ombre (quel plaisir aussi d'y revoir Naomi quand même, j'avais oublié à quel point elle était canon ).

 

 

La révélation majeure de cet épisode (même si certains pouvaient l'avoir vu avant) c'est le lien de parenté entre Miles et Pierre Chang, preuve que les pères ont vraiment une place prépondérante dans la série. Mais ici la relation père - fils est plus compliquée et plus paradoxale, presque à sens unique. Miles se voit bébé et rencontre un père qu'il n'a jamais connu et qu'il n'affectionne donc pas tant. L'utilisation des voyages dans le temps a donc encore fait mouche dans l'approfondissement de l'état d'âme des personnages. Le parallèle avec Luke et Dark Vador de Star Wars - made in Hurley - n'est pas si bête en soi et on sent même derrière ça toute la culture geek auquel la série a souvent rendu hommage. L'épisode est donc aussi l'occasion de revoir le duo Hurley - Miles pour une entente encore fort complaisante, ils sont un peu la voix des fans puisqu'ils se posent les mêmes questions que nous, et sont aussi semblables de par leur capacité à communiquer avec les morts. Cet élément un peu paranormal est ainsi soulevé avec intérêt, d'un côté nous avons Miles qui captent les pensées des morts et de l'autre Hurley qui peut directement parler lorsque des morts viennent à lui, pas vraiment la même chose mais qui permet aux deux compères de s'engager dans d'amusantes conversations et aussi de parler de choses plus adultes comme la relation avec leur père respectif.


Bref, nous voyons un Miles comme nous l'avions jamais vu avant, Lost est très fort pour nous faire apprécier des personnages au fur et à mesure. Même si on pouvait aspirer à un épisode au ton amusant avec ces deux-là, il préfère rester dans le sérieux et y gagne au change. A signaler également qu'on voit encore un peu plus le système Dharma avec ses stations, le moment au Cygne renvoit à une multitude de souvenirs, les chiffres maudits apparaissent comme un simple numéro de série mais on sait qu'ils signifient bien plus que cela. Chang mentionne également les ours polaires dans leurs cages, et on sait tout de suite à quoi s'en tenir. Sur le tableau qu'efface Jack aussi, on peut voir le dessin d'un volcan ainsi que des dates et des notes sur l'Egypte (on se remémore dès lors l'épisode précédent avec la gravure ou encore les nombreux hiéroglyphes). C'est avec ce genre de petits détails que la série gagne en richesse et en subtilité. Pour les autres personnages, ils sont un peu dépassés, surtout Juliet qui invente une excuse bidon sur la disparition de Ben, et Kate qui a vite compris qu'elle devait se taire lorsqu'elle a parlé au père de Ben. Là par contre, je les ai trouvé moyennes sur leur coup. Reste que la fin avec le retour de Faraday (absent depuis l'épisode 8) annonce encore un revirement encourageant.

 

 

Conclusion : Le genre d'épisode qu'on ne regrette pas le moins du monde, car exit toute la tension, même si la venue de Phil à la fin avec la vidéo de surveillance pourrait bien laisser présager une tempête à l'horizon. Place à la dimension intimiste des personnages, Miles aura vraiment mérité son propre centric - le Miles fun qu'on connaissait apparaît comme un Miles qui peut être sensible. Bref, cet épisode est l'un des mieux construits autour de la partie à Dharmaville car il confronte efficacement les personnages à la situation qu'ils endurent, et j'adhère toujours totalement.

 



04/10/2010
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